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Homo ça Pense

Dernière mise à jour : 9 avr. 2021



La quête de l'être humain tend vers un accroissement continu de sa conscience. Un désir permanent de conquêtes vers l'inconnu et de transformation de l'impossible en possible.


Parler de la conscience, c'est parler du mental, de l'essence au travers de laquelle la matière se raffine perpétuellement. L'être humain se régénère sans cesse par le mental et le mental se renouvelle sans cesse au contact de l'incréé, le non-être ou encore l'Un-connu.


L'inconnu c'est aussi le Mystère que certains appellent Dieu ou Providence ou encore Création. C'est dans le Mystère que le mental prend sa source et se régénère. Penser a donc, avoir avec le Mystère et réfléchir a avoir avec la conscience. Tandis que l'humain intellectualise sa condition humaine, l'âme le vrai Penseur inspire et expire sa lumière sur le mental, produisant ainsi une réflexion éprise d'amour et d'intelligence. Ce réfléchissement de la lumière au travers de la conscience humaine dévoile la vision claire du dessein de l'âme.


C'est dans l'abandon que l'être humain grandit et dans le contrôle qu'il cherche à maintenir sur son environnement qu'il se rétrécit. Dans la résignation aux funestes passions, l'être humain se soumet au Mystère et dans l'abnégation, il transforme son chaos, il se sacrifie, il rend par là, son activité humaine sacrée et l'élève au Dessein divin et accomplit sa flamboyante destinée.


Si vous regardez le ciel et que vous ne percevez qu'un assemblage d'atomes alors vous ne voyez pas le ciel. De même si vous ne percevez qu'une étendue infinie de bleu, vous ne percevez pas le ciel dans sa globalité qui est plus que tout cela à la fois.


Vous ne percevez pas l'essence du ciel qui est une infinité cosmique et aussi l'expression du mental du logos planétaire. Cette combinaison est la toute-puissance de sa beauté. Son infinité rappelle aux yeux humains, l'immortalité et donc une capacité infinie à se régénérer. Le ciel n'a ni début ni fin. Il agit à la fois en dehors mais aussi à travers nous.


À ce titre, un être humain peut donc être considéré comme un cosmos, c'est-à-dire une entité cosmique à sa propre échelle faisant intégralement partie d'un cosmos plus large que l'on nomme univers et d'où il tire son universalité.


Il est acté scientifiquement qu'au tout début de la formation de l'univers, il y avait déjà de l'information. Cela signifie que l'information préexistait à la formation de l'univers et par conséquent, que l'univers, se déploie selon une information voilée dans tous les atomes qui le constituent.


L'univers est donc pensé, il est sous influence d'une volonté en dehors de l'existence matérielle et y obéit au travers des lois qui organisent sa dilatation et sa rétractation dans le temps et l'espace.


Nous obéissons silencieusement de la même façon à ces lois universelles et sommes une conséquence volontaire de cette Immensité créatrice. Ce que nous nommons l'amour est issue de cette Volonté créatrice à nous emparer amoureusement de notre destin au service de la destinée du Tout entier.


La façon la plus humaine d'exprimer ces lois est d'investir pour chacune et chacun son propre cosmos et de laisser notre humanité en extérioriser toute sa créativité. Par une observation sincère de cette introspection, il en ressort une compréhension authentique de l'esprit de fraternité, de la solidarité et de la quête de liberté.


L'amour est la voie par laquelle la Volonté créatrice inspire la Quête des quêtes. La justice, l'égalité et la solidarité deviennent alors incontournables. Le cœur est le chemin, il conduit l'être humain à traverser le chaos pour le comprendre et par ses prises de conscience successives, à penser pour panser le monde avec l'objectif inéluctable de rétablir l'ordre cosmique.


Crédit Image : Sami Takarautio

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