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Les trois dimensions de la Méditation



La méditation est une affaire de posture tant intérieure qu'extérieure. Méditer ne consiste pas seulement à se tenir assis et à fermer les yeux en attendant ou en espérant que quelque chose se produise… Cela demande d’incliner la totalité de son corps et de son mental dans la non-orientation ou dans la préméditation d’une "pensée semence » qui, comme une graine va fleurir en soi et éblouir chaque atome qui le constitue, de la vérité qu’elle contient.


À cela, nous pouvons aussi ajouter la parole, l’incantation verbale ou mentale d’un mantra afin d’invoquer une énergie ou une conscience particulière dans le but de la rejoindre et de participer à son évocation dans le plan de la réalité objective.


Cependant, toute cette aventure débute par la posture physique qui doit être droite, alignée, centrée du haut vers le bas. La position assise en lotus sur un coussin ou non n’est pas primordiale, seule compte la colonne vertébrale qui doit restée droite et orienté entre le Ciel et la terre. Ceci, de sorte à être en prise avec les deux grandes lignes de forces matérialisées et temporelles au travers desquelles nous agissons et avons le pouvoir de révéler la lumineuse intelligence de la Vie. 


Pourquoi, nous ne méditons pas allongés ? Le corps est une structure géométrique. Lorsque nous lui donnons une certaine position, nous coordonnons le corps avec une Géométrie plus globale que l’on nomme l’âme et qui par résonance va identifier le méditant comme une réflexion à l’expansion de sa Lumière. Pour autant, cela ne suffit pas à entrer en méditation mais à créer un premier contact selon une certaine qualité de présence physique.


La posture psychologique est le second alignement à organiser. Orienter son mental dans une certaine direction ou la non direction va induire une façon différente de recevoir les impressions de l’âme et de les interpréter.


Cette activité ne peut pas aboutir tant que le mental est sous l’influence de ses fluctuations permanentes causées par l’exercice des sens qui est continuellement soumis à des sensations, des formes, des couleurs, des parfums, etc, que le mental cherche à transcrire puisque c’est son rôle.


Libérer le mental de cette opération continue en le maintenant dans une "immobilité réceptive" permet de le disposer à imprimer une transcription dite supérieure car provenant alors de l’âme.


C’est alors que la méditation à proprement parlé, va pouvoir commencer et opérer. Cette pratique conduit le méditant à une extériorisation de la conscience de l’âme à travers les trois dimensions de l’individu.


Psychologiquement, la pensée reste orientée vers des aspects unifiés plus subtiles de la vie avec ses nombreuses composantes. Cela amène vibratoirement chez les méditants, une parole de plus en plus inoffensive ayant pour but de construire une vision plus inclusive de l’expérience humaine. Enfin, les cellules du corps se réordonnent pour matérialiser physiquement, cette harmonie dans l’action.

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