top of page

La plus parfaite imperfection



Voir l’imperfection, vivre l’imperfection, comprendre l’imperfection et se saisir de l’imperfection comme le moyen ultime d’élargir sa conscience est possiblement la plus haute condition de l’Être pour rayonner sa divine perfection.


Si ces mots sont compréhensibles intellectuellement, que signifie vraiment vivre l’imperfection ? Qu’est-ce que cela implique physiquement, émotionnellement et mentalement ? Comment vivre et accepter le caractère implacable de la vie parfaitement imparfaite ? De même que l’imperfection est-elle l’antonyme de la perfection ?


Non, dans la mesure où l’imperfection exprime, non pas l’idée que nous ne soyons pas parfaits mais considère plutôt l’imperfection comme un processus qui jamais ne se finit. Nous ne finissons jamais de nous perfectionner. Nous ne finissons jamais de renouveler la perfection.


La perfection n’est pas un état qui s’acquière ou se possède, nous ne devenons pas parfaits, nous sommes parfaits en essence et n’en finissons pas de l’exprimer selon ce que nous sommes capables de vivre de l’Être essentiel ici et maintenant.


L’imperfection est une perspective relative à un idéal qui ne cesse de nous travailler depuis l’intérieur. Cela a pour effet de nous aligner dans une certaine direction. Ne pas accepter que les choses soient imparfaites, permet de prendre des décisions et d’agir selon cet idéal intérieur et de manifester l’Être que nous sommes tel un éclat scintillant au sein de la lumière du Tout infini.


L’imperfection fait naître l’inconfort ainsi que le désir de perfection. Sentir que quelque chose n’est pas juste (imparfaite), c’est entrer en mouvement avec la vie. Comprendre que cette imperfection est malgré tout parfaite pour que jaillisse la lumière essentielle que nous sommes, est le principe de la métamorphose.